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Manipulateurs et médecins : Quelles coopérations interprofessionnelles ?

Après avoir participé en 2022 et 2023 à Nîmes aux journées Radiologie Aujourd’hui et Demain (RAD), le CNPMEM s’est rendu les 23 et 24 mai 2024 à Angers. Organisé annuellement par le CERF (Collège des Enseignants en Radiologie de France), avec le soutien de ses partenaires, la SFR, le CHU d’Angers et la Région Pays de la Loire, RAD24 a permis des échanges très enrichissants autour de la thématique centrale « La radiologie et les soins de proximité ». Vous trouverez dans les lignes qui suivent la synthèse des échanges au sujet des coopérations interprofessionnelles.


1-Protocole de coopération - Rappels réglementaires


Le protocole de coopération (PC) est un dispositif défini par l’article 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009 permettant la mise en place, à titre dérogatoire et à l’initiative des professionnels sur le terrain (inscrits à l’art. L. 4011-1 du Code de la santé publique), de transferts d’actes ou d’activités de soins et de réorganisation des modes d’intervention auprès des patients.


Le protocole de coopération à trois objectifs :

• Elargir l’offre des soins,

• Réduire les délais d’accès à une prise en charge,

• Et améliorer les parcours de santé des patients.


Le déploiement national d’un protocole local (article 97 loi ASAP du 7 décembre 2020 et article 3 de la loi du 27 avril 2021) simplifie les coopérations interprofessionnelles dans les établissements hospitaliers en autorisant la mise en place de protocoles locaux.


La responsabilité de mise en œuvre revient au directeur général de l’établissement de soins, après avis conformes de la Commission Médicale d’Etablissement et des commissions des soins. Les protocoles peuvent être mis en œuvre dès leur déclaration à l’Agence Régionale de Santé.


Depuis septembre 2019, ce dispositif fait l’objet d’une valorisation 100€ brut /mois en tant que délégués hospitaliers.


2-Protocoles de coopération NATIONAUX pour les MEM


A ce jour, il existe 2 protocoles de coopération nationaux entre les MEM et les Médecins Radiologues :


• Protocole de coopération entre Médecins Radiologues Interventionnels et Manipulateurs en Electroradiologie

Médicale pour la pose des Picc Line, en salle de Radiologie Interventionnelle (Arrêté du 1er mars 2021).

• Protocole de coopération entre Médecins Radiologues ou Médecin Nucléaires et manipulateurs

d'électroradiologie médicale formés à l'échographie, exerçant au minimum 50% de leur temps de travail dans ce domaine (Arrêté du 19 mai 2021). Notons que depuis 2012, on récence plus 600 MEM formés à

l’échographie et titulaire d’un Diplôme Inter Universitaire (DIU).


Il existe 1 protocole national entre les MEM et les Médecins Vasculaires pour l'acquisition des images et signaux, et la réalisation des mesures, lors des examens d'exploration vasculaire non vulnérante (Arrêté du 19 mai 2021).

Il existe 1 protocole national entre les MEM et les Radiothérapeute/Oncologue pour la réalisation de séances de laser

basse énergie pour la prévention et le traitement des mucites buccales chimio et/ou radio-induites chez les patients atteints de cancer (Arrêté du 11 mai 2022).


3-Comité National des Coopérations Interprofessionnelles (CNCI)


En novembre 2023, le CNPMEM a participé à la réunion du CNCI durant laquelle ont été traités les sujets suivants :


• Etat des lieux de la mise en œuvre et résultats de l’évaluation des protocoles nationaux.

• Etat des lieux des protocoles de coopération locaux.

• Informations et échanges sur le programme des protocoles nationaux en 2023 et 2024.

• Eléments de doctrine du déploiement national des protocoles locaux.

• Accompagnement des équipes de soins projetant la mise en œuvre d’un protocole local.


Toutes professions confondues, les PC Nationaux déclarés sont passés de 50 en juin 2020 à 2399 en juin 2023, avec

une dynamique forte et un doublement de l’activité entre 2022 et 2023 ! L’imagerie médicale représente 9% des

déclarations au 30/06/2023 (Cf. illustration 1).


Illustration 1 – Répartition par thème des déclarations de PC au 30/06.2023


En 2022, 411 926 patients ont été pris en charge dans le cadre d’un protocole de coopération, majoritairement en ville (60%) et au sein des Etablissement de Santé (39%). Le tiercé des délégués selon le nombre de patients pris en charge : les IDE à 42%, les MEM à 32% et les orthoptistes à 26%. Le taux d’Evénements Indésirables est inférieur à 0,001%. On note l’absence d’Evénement Indésirable Grave et une grande satisfaction des équipes soignantes.


Les MEM réalisent les PC les plus mis en œuvre si on considère le nombre de patients concernés (Cf. illustrations 2 et 3)


Illustration 2 - Protocoles en dizaines de milliers de patients



Illustration 3 - Protocoles en milliers de patients



4-Protocoles de coopération LOCAUX pour les MEM (PC Locaux)


Les protocoles locaux, déployés à l’initiative des établissements de santé, permettent une adaptation fine aux besoins spécifiques des structures. Au 13 novembre 2023, 106 protocoles locaux avaient été déclarés. 1371 professionnels de santé y étaient impliqués dans différentes structures déclarantes (Cf. Illustration 4) et avec de nombreuses thématiques (Cf. Illustration 5).


Illustration 4 – PC Locaux - Structures déclarantes



Illustration 5 – PC Locaux – Thèmes déclarés



Concernant les MEM et à titre d’exemple citons :


• La Cytoponction Thyroïdienne sous Échographie au CHU d’Angers, en collaboration avec le CHU de Brest et le CH de Vendée. Ce protocole a permis aux MEM formés de réaliser des cytoponctions sous la supervision

des radiologues, améliorant ainsi l'efficacité et réduisant les délais d'attente pour les patients.


• La Modernisation de l’Offre de Soins aux Urgences à La Timone, Marseille : Ce projet vise à remplacer certaines radiographies par des scanners « low dose » non injectés, optimisant ainsi la prise en charge des patients aux urgences.


Il existe 76 protocoles locaux en établissement de santé dont 22 concernent les MEM. (Cf. Illustration 6)


Dans les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles (MSP) et les Communautés Professionnelles Territoriale de Santé (CPTS), 1 protocole local sur 30 concerne les MEM (PC local en échographie cardiaque).


Illustration 6 – PC locaux en établissements de santé



5-Protocoles locaux et critères de déploiement national


A la demande d'un ou plusieurs promoteurs ou à son initiative, le comité national des coopérations interprofessionnelles peut proposer le déploiement d'un protocole local sur tout le territoire national. Ce déploiement est autorisé par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, après avis de la Haute Autorité de santé.


Lorsqu'il propose le déploiement d'un protocole local sur tout le territoire national en application du III de l'article L.

4011-4, le comité national des coopérations interprofessionnelles s'assure au préalable que le protocole répond aux conditions nécessaires à ce déploiement et notamment aux exigences de qualité et de sécurité définies par l'article R.

4011-1, en lien avec l'établissement de santé ou les établissements de santé mettant en œuvre le protocole et les conseils nationaux et les ordres professionnels concernés.


A l'issue de cet examen, il transmet pour avis le protocole, avec d'éventuelles propositions de modifications, à la Haute Autorité de santé.

Au regard de cet avis, le protocole peut être déployé sur tout le territoire national par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale.


6-Formations universitaires complémentaires et montée en compétences


Pour répondre aux exigences de ces nouveaux rôles, des formations spécifiques sont proposées aux MEM. Parmi elles :


6.1- DU Manipulateur en Recherche Clinique (MERC)

A l’attention des MEM et cadres MEM, ce DU a pour objectif de former des professionnels pour être support à la recherche clinique (médicale/paramédicale) dans tous les domaines d’exercice du MEM et être porteur de projets de recherche paramédicale. 53 étudiants ont été formés depuis 2020 avec 3 promotions (2020-2021, 2021-2022, 2022-2023). Le déroulé de la formation est le suivant :


✓ 3 sessions de 4 jours de Cours Magistraux/Travaux Dirigés : 2 sessions en présentiel Paris + 1 session en visioconférence.

✓ 1 Mémoire à produire en s’appuyant +/- sur un stage (non obligatoire mais fortement recommandé) et dont le thème est libre.

✓ Examens finaux sur Paris (1 journée) : écrit QCM de 2h + soutenance orale du mémoire devant un jury et les autres étudiants.


6.2- DIU Manipulateur Aide Opératoire en Radiologie Interventionnelle (MAORI)


Créé en 2016 à l’initiative du Pr Jean-Michel Bartoli et de Robert Valette, ce DIU a formé 144 MEM au sein de la faculté des sciences médicales et paramédicales d’Aix-Marseille.

Les conditions d’admission sont les suivantes : ouverture exclusive aux MEM (DE ou DTS) ayant au moins 3 ans d’exercice dans un secteur de Radiologie Interventionnelle.

La formation théorique s’articule autour de 4 sessions d’une semaine (160 heures) et d’une formation pratique avec un stage en immersion de 5 jours dans un lieu différent du lieu d’exercice. Les épreuves finales sont orales et écrites.


Illustration 7 – Salle de radiologie interventionnelle (source EGZ-CH Perpignan)



6.3- DIU d’échographie d’acquisition


L'enseignement du DIU National échographie d'acquisition s'adresse aux MEM dans le cadre des protocoles de coopération entre professionnels de santé. L'objectif est l'acquisition des connaissances et compétences théoriques et pratiques correspondant à la formation définie par le protocole de Lorraine (arrêté ARS n°2012-0558 du 15 mai 2012) et requise pour la réalisation des activités dérogatoires faisant l'objet du protocole et comprenant : les actes d'échographies abdomino-pelviennes adultes, abdomino-pelviennes pédiatriques, superficielles et vasculaires

(échographie bidimensionnelle et Doppler), à l'exclusion des échographie cardiaques et obstétricales et des explorations réalisées en situation d'urgence clinique (nécessitant la présence effective du médecin radiologue). A ce jour, 600 MEM ont été formés à cette pratique.


Le DIU vise à :

✓ Former les MEM à la pratique de l’échographie : En leur fournissant les connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour réaliser des échographies.

✓ Favoriser l’intégration des MEM dans les protocoles de coopération interprofessionnelle en les préparant à assumer des responsabilités accrues dans la réalisation d'actes diagnostiques.

✓ Améliorer la qualité des soins et réduire les délais d’attente pour les patients en augmentant la capacité des services de radiologie à répondre à la demande croissante d'examens échographiques.


La formation comme celle dispensée sur Paris (Cf. Illustration 7) comprend :


• Un module théorique : il s’agit de bases physiques et technologiques ainsi que de la sémiologie élémentaire pouvant être enseignés aux médecins et MEM sous la forme d’un tronc commun. Ces enseignements sont

complétés pour les MEM par 2 modules de spécialités abdomino-pelvienne-pédiatrique et vasculaire-superficiel (dont ostéoarticulaire).


• Un module pratique tutoré : stages pratiques permettant aux MEM de manipuler les équipements d’échographie et de réaliser des examens sous supervision pour un total de 385 heures.


• Une évaluation consistant en un examen théorique et pratique pour évaluer les compétences acquises tout au long de la formation.


Illustration 7 – Site internet Université Paris Cité



6.4- DU Manipulateur Ingénierie Appliquée en IRM (DU MIA IRM)


Ce DU est porté par Jean-Philippe Dilenseger, maître de conférences et enseignant chercheur à la faculté de médecine, maïeutique et science de la santé de l’Université de Strasbourg.


Cette formation vise à former des manipulateurs en électroradiologie médicale experts en IRM, capables de dialoguer efficacement avec les partenaires industriels, les praticiens et les acteurs de la recherche en se situant à l’interface entre l’ingénierie et la pratique clinique, grâce à des connaissances et compétences renforcées en ingénierie appliquée

en IRM.


Sous la forme de 5 modules, la durée de la formation est de 15 jours (71 heures de cours en présentiel, 36 heures d’enseignement à distance). Cf. Illustration 8.


Illustration 8 – Extrait plaquette de formation DU MIA IRM



6.5- DU Technique de Neurophysiologie clinique et Sensorielle


Ce DU vise à former exclusivement les IDE et les MEM en Neurophysiologie clinique ayant 3 ans d’expérience souhaités dans la discipline initiale (mais non obligatoire).


L’objectif est de faire acquérir des connaissances sur des bases anatomo-physiologiques du système nerveux central et périphérique, de l’appareil visuel, auditif et vestibulaire mais également des connaissances des moyens d’exploration neurophysiologique de ces structures et des pathologies respectives. L’enseignement pratique consiste en la réalisation et la maîtrise des examens standardisés suivants : électro-encéphalographie (EEG), potentiels évoqués visuels (PEV) et somesthésiques (PES) ; électrorétinographie (ERG). Audiométrie, tympanométrie, impédancemétrie, nystagmographie, équitest, potentiels évoqués auditifs (PEA). Assistance technique du médecin neurologue dans la réalisation des examens d’électromyographie (EMG). 120h de formation sont nécessaires.


6.6 DU Pratique clinique en Radiothérapie


L’objectif de ce DU est de fournir des connaissances aux manipulateurs de radiothérapie permettant de développer une expertise clinique, et d’apporter la réflexion nécessaire à l’entrée en Master pour les métiers en pratiques avancées. Il est ouvert aux MEM ou fonction équivalente exerçant dans le domaine de la radiothérapie depuis 3 ans minimum.


L’Institut Gustave Roussy – Université Paris Saclay propose autour de 80,5H de formation le programme suivant :

• Rôle et place du manipulateur en radiothérapie.

• Éléments méthodologiques sur la construction d'un mémoire et d'une bibliographie.

• Soins palliatifs et radiothérapie.

• Pratiques cliniques en imagerie diagnostique en oncologie et perspectives d’évolution de cette activité.

• Détermination des volumes d'intérêt en radiothérapie - De l'imagerie aux marges.

• Pratique clinique de la radiothérapie guidée par l'image.

• Management des toxicités et effets secondaires de la radiothérapie, de la chimiothérapie concomitante et de l'hormonothérapie.

• Recherche clinique en onco-radiothérapie.

• Démarche de qualité et sécurité des soins en pratique avancée.

• Intelligence artificielle appliquée à la radiothérapie.

• Radiothérapie adaptative.


6.7 DU de Cardiologie interventionnelle pour les paramédicaux


L’Université Paris Est Créteil Val de Marne (UPEC) permet aux paramédicaux IDE et MEM de développer des compétences en cardiologie interventionnelle et leur donner les moyens de maitriser la prise en charge des patients dans ce milieu spécifique. L’enseignement dure 1 an et a pour objectifs de :

- Connaître les différentes stratégies thérapeutiques en cardiologie interventionnelle,

- Savoir se positionner en tant qu'acteur paramédical, au cours de la mise en œuvre des techniques interventionnelles en cardiologie, sous imagerie médicale,

- Permettre la valorisation et la reconnaissance du paramédical exerçant en unité de cardiologie interventionnelle,

- Appréhender le mécanisme physiopathologique des actes pratiqués en cardiologie interventionnelle,

- Comprendre les stratégies thérapeutiques choisies en cardiologie interventionnelle,

- Savoir, dans le cadre légal des missions spécifiques de chaque paramédical, gérer la mise en œuvre des différentes techniques utilisées,

- Connaître les règles d’hygiène et de sécurité pour une qualité de soins optimale en salle interventionnelle.


Une expérience professionnelle est exigée. Pour les MEM, l’exercice en unité d’imagerie interventionnelle vasculaire ou en salle de coronarographie est obligatoire.


6.8 DU Rythmologie interventionnelle pour le personnel paramédical en salle d'électrophysiologie


Dispensé par l’Université de Médecine de Montpellier, ce DU accessible aux IDE et aux MEM se déroule avec un volume de 61 heures de formation. Les objectifs sont les suivants :


-Connaitre les bases d'anatomie cardiaque, d'électrocardiographie, et des mécanismes des troubles du rythme cardiaque pour comprendre les stratégies de traitement en rythmologie interventionnelle.

-Comprendre les principes de fonctionnement des prothèses électroniques implantables et connaitre les principes des techniques d'implantation et de surveillance.

-Savoir se positionner en tant qu'acteur paramédical au cours de la mise en œuvre des techniques interventionnelles en rythmologie, sous imagerie médicale éventuellement assistée par des systèmes informatisés de cartographie tridimensionnelle et par robotique.


6.9 DU dosimétriste


Le dosimétriste est chargé de préparer et planifier les traitements par radiations ionisantes en lien avec le physicien médical et le médecin prescripteur. Il met en œuvre les outils permettant le calcul des doses de rayonnements ionisants afin d’optimiser les doses reçues par le patient et de protéger les tissus sains.


La formation dure 400 heures, réparties sur 4 mois d’octobre à février, et suivies de 21 semaines de stage en radiothérapie. Elle peut être étalée sur deux ans.


Illustration 9 – Extrait plaquette de formation DU Dosimétrie - Niveau II (L3) – Université Aix - Marseille




6.10 DU Les technologies du Sommeil et de la Vigilance (Université Paris Cité)


Selon l’université Paris – Cité qui le dispense, ce DU a pour objectifs la formation du personnel paramédical aux techniques d’exploration du sommeil et de la vigilance pour répondre à la demande croissante de personnel qualifié dans cette activité.


A l’issue de 67h de cours magistraux et de 100h de stage, de DU permet de valoriser et reconnaitre des acquis spécifiques aux IDE et aux MEM. Il constitue une mise à jour des connaissances technologiques et scientifiques face à la rapide évolution des technologies du sommeil.


6.11 DU de sciences cliniques en soins en Cancérologie


Le Diplôme Universitaire de Sciences cliniques en Soins en Cancérologie a pour but de proposer, en une année universitaire, une formation complémentaire en cancérologie aux professionnels paramédicaux. L’objectif de cette formation est donc de fournir des connaissances aux professionnels paramédicaux permettant d’amorcer l’amélioration de la qualité des soins prodigués au décours de l’activité clinique quotidienne, et la réflexion nécessaire à l’entrée en Master pour les métiers en Pratiques Avancées.


Ce DU comprend 104 heures d’enseignement : 6 sessions de 2 à 3 jours par mois et une période de stage de 35h dans le domaine des soins en cancérologie.


Le programme pédagogique est le suivant :

• Cadre général de la spécificité des soins en cancérologie.

• Pathologies en cancérologie :

o Cancers par groupe d’organes.

o Spécificités liées à l’âge.

• Traitements anticancéreux/ Rôles des soignants.

• Démarche éducative/ parcours patients (cours et TD).

• Soins de support.

• Initiation à la recherche en soins (cours et TD).


Ce DU est actuellement dispensé à l’Institut Gustave ROUSSY à l’école des sciences et du cancer. La validation du DU-SCSC repose sur la présence aux cours théoriques, un examen écrit (QCM), un stage pratique et un mémoire final avec la soutenance orale. Le sujet du mémoire sera choisi par l'étudiant et validé par les responsables de modules, en fonction du thème abordé.


6.12 DU Technique de radiothérapie et Curiethérapie des cancers gynécologiques


Ce DU est dispensé sur le campus de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière appuyé par la faculté Sorbonne Université. Il a pour objectifs d’apporter aux étudiants les connaissances théoriques et pratiques quant à la réalisation d’un traitement par radiothérapie et/ou curiethérapie dans les principales situations oncologiques gynécologiques. Il comprend 3 modules d’apprentissage théorique de 2 jours chacun (soit 36h de cours) dont les 2/3 en distanciel) et 1 module pratique sous forme de stage d’observation de 3 jours dans un service agréé par le responsable du DU. Ce service devra pouvoir prendre en charge des curiethérapies utérovaginales complexes.


Le programme pédagogique est le suivant :

• Indication des traitements.

• Modalités de délinéation en radiothérapie gynécologique.

• Dosimétrie.

• Indications de la curiethérapie.

• Implantation.

• Modalités de dosimétrie en curiethérapie endocavitaire et interstitielle.

• Place des traitements systémiques associés.

• Modalités de suivi.


Conclusion


Les coopérations interprofessionnelles entre manipulateurs en électroradiologie médicale et médecins représentent un levier crucial pour l’amélioration des soins de santé. En permettant une meilleure répartition des tâches et en optimisant les compétences des MEM, ces collaborations favorisent un système de santé plus efficace et plus que jamais centré sur le patient.

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